Écrivain fantôme
Voilà bien une série pour laquelle je ne m'attendais pas à voir une deuxième saison. Mais c'était sans compter les choix de folie qu'à toujours fait Koshiba Fuka dans sa déjà longue carrière d'actrice déjantée. Car après avoir incarné les rôles les plus farfelus de l'histoire des dramas, elle revient dans l'un des plus kitch et improbables de 2020, mais qui nous a tellement enchanté durant les différents confinements.
Comme si les producteurs avaient entendu mon vœu prononcé dans ma critique de la première saison et comme si toutes mes prières et offrandes au temple n'étaient finalement pas veines, voilà donc une seconde saison de la famille Yokai au grand complet. Enfin presque, puisque le jeune prêtre amouraché de la jolie Fuka-chan, est remplacé par une autre jeune (fils de) prêtre aussi transi d'amour, mais incapable de lui révélé. Et c'est là que les problèmes commencent. Autant les situations de comédie (comprendre sitcom), dans la saison 1 étaient rafraichissantes et décalées, par l'originalité du contexte Yokai, autant, passé cette surprise, la saison 2 semble plate et répétitive. Et ce n'est pas en avançant dans l'histoire que cela s'arrange. Les épisodes s'enchainent, certes, en ayant en fil rouge l'ascension de Fuka-chan dans le monde impitoyable de l'édition, mais surtout en répétant sur 9 épisodes le même schéma trop prévisible.
Une personne immonde lui mène la vie dure jusqu'à révéler sa nature Yokai, qui de plus est, est manipulée par on ne sait qu'elle force obscure. Car comme pour la famille Yokai, personne n'est vraiment méchant, dans Yokai Sharehouse 2, faisant de ce sitcom, un programme hautement familial. Jusqu'au costume et maquillage, qui pouvaient faire sourire par le Cheap dans la saison 1, mais qui agacent, essentiellement pour les nouveaux Yokai, par le manque d'ambition.
Mais c'est, malheureusement, toute la série qui transpire le manque d'ambition. Pour le scénario d'abord, des petites histoires à la grande, on s'ennuie, vu qu'on devine sans se tromper de la fin des épisodes et de la série. On n'attendra même pas quelque chose de plus du film qui fera office d'épisode 10, tant l'envie de connaitre la conclusion n'y est pas. Ne parlons pas des personnages sous-exploités, comme ce jeune mawari-san qui n'a qu'un rôle très secondaire, ou son père, qui malgré son pouvoir comique et alcoolique très prononcé, ne fait que quelques rares apparitions. Un premier épisode trop long qui est en fait la réunion des deux premiers (d'où le nombre 9), est le signe que la série n'a pas été assez réfléchie. L'annonce du film, à la fin de chacun, rajoute s'il en fallait de la confusion.
Reste quand même une pléthore de très bons acteurs dans leur rôle principaux. Un plaisir non feint de retrouver cette famille qui n'a pas bougée d'un pouce, de retrouver Fuka-chan dans un de ses rôles forts, de rire à ses blagounettes et d'admirer le travail sur les histoires en théâtre de papier. Mais c'est surtout l'ambiance "période Edo", voir Showa" qui vous fera replonger une fois de plus dans cette SitCom qui ne ressemble vraiment pas aux autres.
Comme si les producteurs avaient entendu mon vœu prononcé dans ma critique de la première saison et comme si toutes mes prières et offrandes au temple n'étaient finalement pas veines, voilà donc une seconde saison de la famille Yokai au grand complet. Enfin presque, puisque le jeune prêtre amouraché de la jolie Fuka-chan, est remplacé par une autre jeune (fils de) prêtre aussi transi d'amour, mais incapable de lui révélé. Et c'est là que les problèmes commencent. Autant les situations de comédie (comprendre sitcom), dans la saison 1 étaient rafraichissantes et décalées, par l'originalité du contexte Yokai, autant, passé cette surprise, la saison 2 semble plate et répétitive. Et ce n'est pas en avançant dans l'histoire que cela s'arrange. Les épisodes s'enchainent, certes, en ayant en fil rouge l'ascension de Fuka-chan dans le monde impitoyable de l'édition, mais surtout en répétant sur 9 épisodes le même schéma trop prévisible.
Une personne immonde lui mène la vie dure jusqu'à révéler sa nature Yokai, qui de plus est, est manipulée par on ne sait qu'elle force obscure. Car comme pour la famille Yokai, personne n'est vraiment méchant, dans Yokai Sharehouse 2, faisant de ce sitcom, un programme hautement familial. Jusqu'au costume et maquillage, qui pouvaient faire sourire par le Cheap dans la saison 1, mais qui agacent, essentiellement pour les nouveaux Yokai, par le manque d'ambition.
Mais c'est, malheureusement, toute la série qui transpire le manque d'ambition. Pour le scénario d'abord, des petites histoires à la grande, on s'ennuie, vu qu'on devine sans se tromper de la fin des épisodes et de la série. On n'attendra même pas quelque chose de plus du film qui fera office d'épisode 10, tant l'envie de connaitre la conclusion n'y est pas. Ne parlons pas des personnages sous-exploités, comme ce jeune mawari-san qui n'a qu'un rôle très secondaire, ou son père, qui malgré son pouvoir comique et alcoolique très prononcé, ne fait que quelques rares apparitions. Un premier épisode trop long qui est en fait la réunion des deux premiers (d'où le nombre 9), est le signe que la série n'a pas été assez réfléchie. L'annonce du film, à la fin de chacun, rajoute s'il en fallait de la confusion.
Reste quand même une pléthore de très bons acteurs dans leur rôle principaux. Un plaisir non feint de retrouver cette famille qui n'a pas bougée d'un pouce, de retrouver Fuka-chan dans un de ses rôles forts, de rire à ses blagounettes et d'admirer le travail sur les histoires en théâtre de papier. Mais c'est surtout l'ambiance "période Edo", voir Showa" qui vous fera replonger une fois de plus dans cette SitCom qui ne ressemble vraiment pas aux autres.
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