L'homme de la Mer (trop facile)
Bâtir une série sur la notoriété d'un seul acteur est compliqué et casse-gueule, mais quand il s'agit de Saito Takumi, on prend peu de risques. À part celui de ne pas avoir les créneaux pour les prises de vue, tant il est multi-talents et donc ultra-booké. Acteur, réalisateur, photographe, chanteur, ... et évidement beau gosse. C'est s'en doute pour ce dernier point qu'il prend le premier rôle tant son sexappeal est mis en avant dans la série ou pour en faire la promotion. Ce n'est pourtant pas ce qui fait le sel de ce drama, même si les premières images le montrent recouvert uniquement de ce condiment.
Fort d'un scénario en béton ce mysterie-drama vous tiendra en haleine tout l'été. Pouvoirs paranormaux, secte, serial killer, espionnage, duo de flics : vieux brisgard/rookie, jeune journaliste cachant un lourd passé, trio d'ados déjantées biberonnées aux réseaux sociaux, romance et même un peu de gore. N'en jetez plus Hyochakusha réunit en lui seul tous les éléments qui font une bonne série. Mais avec tant de plats aussi succulents qu'ils soient, ne risquons-nous pas l'indigestion ?
Grâce à une pléthore d'acteurs au top, on est pourtant pas prêt d'avoir des renvois. À commencer par Nomaguchi Tohru en gourou flippant à souhait.
Namase Katsuhisa, affichant 60 ans au compteur, est encore en forme pour poursuivre le serial killer et montre un style très flic/voyoux à l'américaine. Si l'inspecteur Harry est clairement son modèle, Jodie Foster du Silence des Agneaux est l'inspiration majeure pour l'ex Nogizaka 46, Shiraishi Mai, qui malheureusement, peine, à mon sens, à convaincre. Ce rôle pourrait être un accélérateur de carrière, mais elle reste bien lisse face aux autres acteurs. Et surtout face à Saito Takumi qui illumine de son aura ce rôle de Messie (le saint, pas le footballeur) admiré de plus en plus par la population, au détriment de ses balourds de policiers.
La réalisation est digne des blockbusters de l'été japonais, voir internationaux. On sent l'inspiration du cinéma et des films comme Seven ou le Silence des Agneaux, justement. Une déclaration d'amour au cinéma de genre américain, jusque dans l'introduction ponctué d'un "Previously in Hyochakusha !". Plan et décors parfaits feront briller votre rétine. Avec ce petit jeu, auquel on se prend facilement, de reconnaître les dessins d'Hemingway. Des plans qui donnent le frisson, comme il se doit dans ce genre de séries. La musique touche au but, l'Ending par Novelbright peut marquer les esprits par son intro mystique et sa ressemblance avec du The Six Lie. On admira également la blancheur impeccable de certains costumes, mais rien de surprenant au pays de "la météo des lessives". Non franchement il faudrait être devin pour prédire une éventuelle déception dans le dénouement.
Fort d'un scénario en béton ce mysterie-drama vous tiendra en haleine tout l'été. Pouvoirs paranormaux, secte, serial killer, espionnage, duo de flics : vieux brisgard/rookie, jeune journaliste cachant un lourd passé, trio d'ados déjantées biberonnées aux réseaux sociaux, romance et même un peu de gore. N'en jetez plus Hyochakusha réunit en lui seul tous les éléments qui font une bonne série. Mais avec tant de plats aussi succulents qu'ils soient, ne risquons-nous pas l'indigestion ?
Grâce à une pléthore d'acteurs au top, on est pourtant pas prêt d'avoir des renvois. À commencer par Nomaguchi Tohru en gourou flippant à souhait.
Namase Katsuhisa, affichant 60 ans au compteur, est encore en forme pour poursuivre le serial killer et montre un style très flic/voyoux à l'américaine. Si l'inspecteur Harry est clairement son modèle, Jodie Foster du Silence des Agneaux est l'inspiration majeure pour l'ex Nogizaka 46, Shiraishi Mai, qui malheureusement, peine, à mon sens, à convaincre. Ce rôle pourrait être un accélérateur de carrière, mais elle reste bien lisse face aux autres acteurs. Et surtout face à Saito Takumi qui illumine de son aura ce rôle de Messie (le saint, pas le footballeur) admiré de plus en plus par la population, au détriment de ses balourds de policiers.
La réalisation est digne des blockbusters de l'été japonais, voir internationaux. On sent l'inspiration du cinéma et des films comme Seven ou le Silence des Agneaux, justement. Une déclaration d'amour au cinéma de genre américain, jusque dans l'introduction ponctué d'un "Previously in Hyochakusha !". Plan et décors parfaits feront briller votre rétine. Avec ce petit jeu, auquel on se prend facilement, de reconnaître les dessins d'Hemingway. Des plans qui donnent le frisson, comme il se doit dans ce genre de séries. La musique touche au but, l'Ending par Novelbright peut marquer les esprits par son intro mystique et sa ressemblance avec du The Six Lie. On admira également la blancheur impeccable de certains costumes, mais rien de surprenant au pays de "la météo des lessives". Non franchement il faudrait être devin pour prédire une éventuelle déception dans le dénouement.
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