Mi-Chuki
Chuki a des boucles d'or et un regard solaire, croyez-moi ! Peur de rien lors de l'écriture d'un scénario, le monde des dramas regorge de pépites dont le pitch tient sur un timbre-poste. Et pourtant, je ne sais par quel tour de magie, on arrive à accrocher à une série de 10 épisodes de 20 min se résumant par : Une jolie future trentenaire cherche à se marier avant la date de péremption (ha... le Japon et ses codes sociologiques) avec son chef de service qu'elle connait à peine, mais aussi célibataire que beau gosse. Et comme il reste de la place sur le timbre-poste, elle est en concurrence avec ... une poupée de chiffon.
Ben oui, avec ça, on tient 5 h d'histoire, avec multiples rebondissements, aussi attendus que : la venue de nouveaux prétendants, aussi bien du côté du héros que de l'héroïne ou le regard réprobateur des collègues pour cette passion pour le moins peu convenue.
Et ça marche !!! Les acteurs principaux sont sympas, même si notre héros surjoue à la perfection le beau gosse shojo manga, telllement fragile quand il verse sa larme pour sa poupée. Wakatsuki Yumi qui obtient enfin un premier rôle et je mets ma main à parier que ce n'est que le début, représente parfaitement la trentenaire japonaise. Non pas pour cette obsession du mariage avant trente ans qui donne la nausée aux vraies femmes indépendantes, tellement inscrite dans une tradition patriarcale monolithique, ni pour son joli uniforme d'office lady et sa coupe de c, mais pour sa force et un jeu parfait face aux situations qu'elle subit. Elle soliloque à la perfection avec les grimaces qui vont bien.
On n'échappe pas, bien sur, à l'espionnage derrière un arbre à la sortir d'un café ou à d'autres clichés du cahier des charges de ce genre de drama. Mais l'omniprésence de la vraie héroïne de cette histoire, en la poupée Michoko, apporte vraiment un plus et une fraicheur parfois glaçante, mais souvent très drôle à la série.
Vous trouverez donc bien du plaisir et du réconfort à visionner ce Josei Manga comme le réconfort moelleux de votre doudou qui trône encore fièrement sur votre lit et que vous vous empressez de cacher à la moindre apparition d'un kohibito dans votre aparto.
Ben oui, avec ça, on tient 5 h d'histoire, avec multiples rebondissements, aussi attendus que : la venue de nouveaux prétendants, aussi bien du côté du héros que de l'héroïne ou le regard réprobateur des collègues pour cette passion pour le moins peu convenue.
Et ça marche !!! Les acteurs principaux sont sympas, même si notre héros surjoue à la perfection le beau gosse shojo manga, telllement fragile quand il verse sa larme pour sa poupée. Wakatsuki Yumi qui obtient enfin un premier rôle et je mets ma main à parier que ce n'est que le début, représente parfaitement la trentenaire japonaise. Non pas pour cette obsession du mariage avant trente ans qui donne la nausée aux vraies femmes indépendantes, tellement inscrite dans une tradition patriarcale monolithique, ni pour son joli uniforme d'office lady et sa coupe de c, mais pour sa force et un jeu parfait face aux situations qu'elle subit. Elle soliloque à la perfection avec les grimaces qui vont bien.
On n'échappe pas, bien sur, à l'espionnage derrière un arbre à la sortir d'un café ou à d'autres clichés du cahier des charges de ce genre de drama. Mais l'omniprésence de la vraie héroïne de cette histoire, en la poupée Michoko, apporte vraiment un plus et une fraicheur parfois glaçante, mais souvent très drôle à la série.
Vous trouverez donc bien du plaisir et du réconfort à visionner ce Josei Manga comme le réconfort moelleux de votre doudou qui trône encore fièrement sur votre lit et que vous vous empressez de cacher à la moindre apparition d'un kohibito dans votre aparto.
Considerați utilă această recenzie?