De l’action à revendre dans ce film de monstres chinois
Comme une grande majorité de films du genre, Deep Sea Mutant Snake traite d’une expérience qui a mal tourné. Cass Corporation décide alors de tuer les animaux (les serpents), mais également les scientifiques ayant participé au projet. Cela dit, les deux plus gros spécimens survivent tandis que la base de recherches croûle sous l’attaque des serpents.Les CGI sont moyennes. La Chine a toujours des années de retard entre les attentes du public et ce qu’elle livre. Par conséquent, il faut savoir passer outre. En revanche, le plus grand serpent est une vraie réussite visuelle (notamment lorsqu’il n’attaque pas). Wu Yang ne tente pas de le cacher, tout comme il ne tarde pas à le montrer. Dès les premières minutes du film, on nous le montre avant de disparaître jusqu’à la fin. Dommage, mais au moins on appréciera ce gros bébé à la tête de dragon. Une vraie beauté, je n’en démordrais pas. La Chine et les serpents, c’est une grande histoire de toute façon.
Deep Sea Mutant Snake ne lésine pas sur l’action et en offre sur une grande majorité de son temps. Celle-ci permet de ne pas trop s’attarder sur l’intrigue et les clichés véhiculés par les personnages ou leurs actions. En réalité, le réel défaut de Deep Sea Mutant Snake c’est eux, les personnages. Ils ressemblent aux protagonistes des dix derniers films du même genre. Mais encore une fois, la Chine use ses cordes au maximum. Prenez une romance chinoise d’il y a cinq ans et d’aujourd’hui, vous trouverez peu de différences.
En bref, on ne passe pas un mauvais moment, car il se révèle bon dans son genre avec des CGI légèrement au-dessus d’autres productions. Ses scènes d’action (nombreuses) permettent de ne pas s’attarder sur les détails ou sur les actes héroïques (et foireux) des personnages.
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