letstalkdorama
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Can be formulaic, but a good watch anyway
As an Agatha Christie fan, I love how they modernized the cases. However, some of them rely on Reiko's deductive skills to tell the clues, and it wasn't effective when the direction doesn't expressly or impliedly show any hints. As someone who loves solving the mystery along with the characters, this was a letdown.Ayase Haruka and Oizumi Yo's chemistry were wonderful in this drama, though. Fortunately, I was able to warm up to Reiko's personality and was able to appreciate her character development in the last three episodes.
More of my review here: https://www.letstalkdorama.com/blog/my-ex-boyfriends-last-will-review
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L'héritage des romans de gare
L'amour des Japonais pour les romans policiers en général et d'enquêtes en particulier est incommensurable. Déclinés en animes, en jeux vidéo et bien sûr en dramas, la liste des médias est longue. Les œuvres influencées par de grands auteurs, comme Agatha Christie ou Gaston Leroux, côtoient les adaptations d'auteurs japonais, de nouvels ou de mangas genrés mystery, par dizaine à la télévision. Et cela encore aujourd'hui. Alors comment choisir ? Et ben, c'est tout bonnement impossible ! On regarde le premier épisode en croisant les doigts et faisant le vœu qu'on soit bien devant un chef-d'œuvre comme Mystery to Iunakare, plutôt qu'un très dispensable Sousa Kaigi wa Living de ! Pour accroitre la difficulté, le premier épisode ne reflète pas toujours la série. Il faut parfois s'accrocher et passer les premières impressions pour apprécier celle-ci. C'est le cas de Motokare no Igonjo qui, malgré la présence de l'excellente Ayase Haruka en tête d'affiche, a du mal à nous convaincre avec ses deux premiers épisodes très "Dix petits nègres".Et pour cause, cette série est clairement un hommage, un peu trop appuyé, à des romans publiés il y a 100 ans maintenant. Loin de références subtiles, on nous rappelle que des évènements sont semblables à ce que l'on peut lire dans ces romans du 20e siècle. Petit lecteur, j'avouerai que ça me laisse un peu sur le carreau. Alors, qu'à coup sûr, les grands fans de ses classiques apprécieront grandement les références. Clairement destiné aux Otaku Mystery, j'ai plutôt ronchonné, quand la série a commencé par une n-ième enquête dans un manoir ou une dizaine de personnages sont réunis afin de démasquer le coupable. Vu le titre et l'ambiance, j'ai d'abord cru que toute la série se déroulerait dans une unité de lieu, de temps et de personnages et je voyais déjà pointer l'ennui. Mais L'héritage de l'ex-boy-friend de notre avocate-héroïne n'est pas ce manoir, mais un bien, bien plus encombrant, que vous découvrirez à la fin du deuxième épisode. Moment où, la série prend une autre tournure, s'éloignant d'Hercule Poireau et autre Gaston Leroux. Mais pas trop, puisque les références continuent tout le long des dix épisodes. Incarnées par l'associer de notre avocate, féru de ses romans de gare, il l'aidera à résoudre des affaires criminelles, malgré eux.
En effet, Ayase Haruka campe une avocate vénale, dont les scrupules sont inversement proportionnelles à son amour pour la bouffe. Les situations liées à ces deux traits de caractères sont donc les piliers humoristiques de la série, et avec quelques autres moments de gêne, justifie le visionnage de la série. Car pour le reste, à l'instar d'un Colombo, on connait souvent dès les premières secondes le coupable. Et si ce n'est pas le cas, on nous fait très vite de l'œil par des plans grossiers sur des personnages, des situations ou des objets accusant quelqu'un. Sans subtilité, on zoome sur les yeux de notre avocate pour nous montrer qu'il faut scruter l'environnement. On est loin de la torture mentale que nous infligent des Kiken no Venus ou Shinhannin Flag.
Il faut, de ce fait, prendre ce drama pour un divertissement qui vous fera si ce n'est rire tout du moins sourire. Car il faut bien avouer que les blagues sur la bouffe peuvent être parfois lourdes. Le duo Ayase Haruka - Oizumi Yo est plutôt croustillant, même s'il manque un peu d'originalité. Tout les oppose, comme il se doit. Évidement, L'avocate obsédée par l'argent et sa carrière et le majordome pommé, pauvre et altruiste. Chacun apprendra de l'autre. Comme d'habitude dans ce genre d'histoire jusqu'à être transformé par l'expérience. Un fil conducteur fera le lien entre chaque épisode et une certaine originalité, tout de même, viendra pimenter ce très classique drama. La récurrence et même l'agrégation de personnages pourtant complètement secondaire dans certains épisodes. Rien ne laisse présager, par exemple, leur retour et donc la formation petit à petit d'une équipe récurrente, pour ne pas dire d'un club d'enquêteurs. Formant, finalement, une agence de détective.
Très maladroit dans les enquêtes proposées et le réalisme des situations, les petits mystères sont à la ramasse, tout comme ce pouvoir donné à une avocate de mené enquête. Mais par contre, le ou les mystères portés par les personnages principaux qui servent de fil conducteur à la série donnent cet intérêt et cette envie d'en savoir plus. Les personnages secondaires récurrents deviennent vraiment indispensables jusqu'à attendre leurs apparitions. D'autant plus, qu'ils ne sont pas communs. Un bon divertissement, des références, mais pas de casse-tête qui donne la migraine, d'où une petite déception. J'en attendais plus d'un drama porté par Ayase Haruka dans le rôle d'une avocate. Je m'en vais, aller la revoir dans Heaven and Hell, dans le rôle… d'un homme.
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